16/03/2008
bruni, dati: le clin d'oeil de Dansolal sur Relatio
Carla, Rachida.... "élégance et discrétion"?


19:25 Publié dans humeur | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : carla, rachida, sarkozy, relatio, femmes, modes, presse
23/01/2008
STARkozy – Bruni : Amour, gloire et beauté à Elysée-Bollywood
Le clin d’œil coquin de CLIO sur RELATIO

« Elle » n’a pas fait, finalement, le voyage aux Indes… Ce qui a évité bien des problèmes protocolaires ! Sur « Elle », Papy Riot (j’écris cela affectueusement) me dissuade depuis des semaines d’écrire quoi que ce soit. « Les histoires de cœur, de cul et de cour de la République française n’ont que l’intérêt qu’on leur donne »… Pourtant, quand on veut une « Europe sexy », on saute (si je peux dire) sur une Carla Bruni qui passe par là, non ? Ah ! Les hommes… Mon directeur n’a d‘yeux, semble-t-il, que pour qu’Angela Merkel (sur Relatio, bien sûr, car par ailleurs…). Elle est bien, Angela, mais les Allemands eux-même l’appellent « Das Merkel ». Avec ce neutre qui n’a pas d’équivalent dans notre langue plus bisexuée…
20:00 Publié dans coquineries | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sexe, sarkozy, bruni, carla, politique, femmes
22/11/2007
Télévision: La main, cet organe sexuel…
Demain,une soirée sur Arte à voir seul(e) ou à plusieur(e)s : « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la masturbation et le clitoris sans jamais oser le demander »
La chronique de VENUZIA pour RELATIO : Elle me fait rire, CLIO, avec son Larousse de la sexualité… La maison qui « sème à tous vents » a mis le temps pour découvrir la sexualité ! Jacqueline Feldman a publié une étude : Le Petit Larousse, né en 1906, a dû attendre l'âge de soixante-dix ans (son édition de 1976) pour connaître la masturbation » (La sexualité du Petit Larousse-1981).Or moi, c’est de masturbation qu’il me faut vous parler.
Sérieusement. Comme ARTE sait tout faire. Car demain, vendredi, attention à l’audimat :la chaîne culturelle européenne nous offre un Théma qui peut faire bander ou mouiller dans les chaumières. La masturbation (« la seule drogue qu’on a toujours sur soi », disait Woody Allen) est de la partie, en effet. A regarder, seule ou à plusieur(e) s. « Hé! Ne te moque pas de la masturbation! C'est faire l'amour avec quelqu'un qu'on aime... » redirait le même Allen…
Que voulez-vous, selon la formule agile de Léo Campion « tant qu'on ne peut pas compter sur autrui, il faut compter sur ses doigts »… Tant pis, pour ceux qui pensent que la masturbation est « la sexualité du désespoir » ou ceux (et celles) qui partagent les regrets de Pierre Perret : « Dans le plaisir à deux on peut échanger ses pensées. Dans la masturbation, on sait jamais à qui causer »… Arte nous donne; en tous cas, l’occasion de (re)prendre conscience que la main est un organe sexuel…
Comme, selon Jean Yanne, « L'avantage de la masturbation, c'est qu'en principe ça évite les préliminaires », entrons dans le vif du sujet. Copié-collé sur les programmes d’ARTE (je ne vais pas réécrire ce qui est clair et pudique)
17:05 Publié dans culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sexe, masturbation, femmes, hommes, amour, suel, relatio
Le sexe en 1 200 articles...
Larousse s’aime à tous vents.
L’œil coquin de Clio pour Relatio. Sur « Relatio », l’automne fut (érotiquement) moins « chaud » que l’été. Logique : en filles sérieuses, Vénuzia et moi avons surtout pensé à nos études… La tête d’abord, même si le cul nous prend parfois le cerveau! Et « Papy Riot » était plutôt préoccupé par une Europe qui n’est pas aussi sexy qu’il le souhaiterait. De temps à autre, il répond assez bien à la définition d’Edgar Wallace, ce frénétique du clavier qui surcharge son webzine de notes souvent austères… « Un intellectuel, c'est quelqu'un qui a trouvé quelque chose de plus intéressant que le sexe ». Dommage... Le Q de QI jouerait-il de vilains tours?

Il nous a tout de même demandé de reprendre nos chroniques. "Dans grève, il y a rêve"... Sans doute pour compenser les froidures de l’hiver (« Plus l'amour est nu, moins il a froid », a dit John Owen). Ou pour oublier les sarkozeries en cascades de notre hyper-président que l’on imagine si mal en célibataire (Je lui ai écrit, mais je n’ai pas eu de réponse…). Peut-être aussi parce que l’approche de Noël marque cette fuite du temps qui donne des vertiges métaphysiques. « L'érotisme implique une revendication de l'instant contre le temps, de l'individu contre la collectivité », disait Simone de Beauvoir. « L'érotisme est l'approbation de la vie jusque dans la mort », lançait Georges Bataille. Vous me suivez ?

Comme disait Bachelard (c’est beau, les études !) « L'homme est une création du désir, non pas une création du besoin »… Peut-être est-il un peu comme Jean-Jacques Rousseau, notre "papy Riot", cet « Euroépos » ou cet « European » (« sexe tendu », étymologiquement) : «Mon plus grand malheur fut toujours de ne pouvoir résister aux caresses ». Que voulez-vous ? Pascal le janséniste l’avait observé sur lui-même: « Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre. »
LIRE SUR RELATIO >>>>>>>>>
14:35 Publié dans coquineries | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sxe, sexualité, amour, relations, femmes, hommes, livres
02/09/2007
Lyon, capitale européenne des nibards…
L’Europe coquine de VENUSIA pour RELATIO : Youpi ! Je suis contente de moi…J’ai battu Le Monde d’une poitrine. Eh ! Oui…Il ne parle qu’aujourd’hui des faux tétons qui pointent leurs nez au balcon dans la nouvelle collection de Wonderbra . D’accord, il y a des scoops plus importants, et je n’avais pas déniché cette info bien nichée après une longue enquête d’investigation…Mais la jeune apprentie journaliste que je suis se doit de trouver des encouragements où elle peut, même dans les soutifs des tricheuses…
Cela dit, il est bon le papier du Monde… Il nous fait rêver aux seins de Madonna, Victoria Beckham ou Kate Moss… Ils ne pointent pas seuls vers le ciel, ceux-là ?A qui peut-on faire confiance?

Précision : « Ce produit gadget n'a été édité qu'à quelques milliers d'exemplaires. Comme la fameuse culotte dotée d'un fessier rebondi, baptisée Curves-Up, de la même marque, en 2006. Il avait alors suffi de quelques semaines pour que ces 2 000 faux-culs disparaissent des rayons. Pour Wonderbra, qui ne possède pas de boutiques en propre, ces articles en série limitée permettent de faire parler de la marque ». C’est réussi. Sur Relatio comme dans Le Monde…Du coup, me voici victime de la communication, comme mes confrères (et soeurs) politiques qui suivent Sarkozy. Pas plus…
Autre détail : « A défaut de trouver le Nipples bientôt collector, les jeunes femmes pourront se pourvoir en minitétons de silicone, à placer directement sur la poitrine. La paire, réutilisable et repositionnable (comme des stickers en décoration murale !), est en vente auprès d'Under Cover. Et pas seulement. »

Véronique Lorelle a vu cela au Salon Lyon Mode City, dans le secteur (en pleine expansion, dit-elle) de la Boîte à malices. Ils font du grand reportage, au Monde. Jusqu’à Lyon, capitale des Gaulles, pour des nibards et des petites culottes ! A Relatio, je voyage surtout par Internet…
Elle y a trouvé « pêle-mêle » des fournisseurs de push-up adhésifs en silicone, pour tricher en toute discrétion sur le format de sa poitrine, ou des créateurs de coussinets pour donner un volume enviable à son postérieur (chez Confort Care et chez Beauty Line).Le faux-cul, cette vertu... Sans compter ces adhésifs hypoallergènes pour remonter le sein "de 5 cm vers le haut", inventés par le britannique Usefulchickstuff, qui promet à toutes, du bonnet A à D, une poitrine victorieuse sous le maillot de bains ou la robe bustier (Liftits) ».

La poitrine victorieuse. C’est beau çà ! Comme la liberté sous la Révolution. Aux armes, citoyennes ! Qui disait qu’on est « plus près du coeur quand la poitrine est plate » ? Vous l’imaginez en planche à laver la Madelon ? Mais non ! « Une femme sans poitrine, c'est un lit sans oreillers », disait Anatole France. « Quand je regarde la poitrine d'une femme, je vois double », souriait Jules Renard…
Oh ! bien sûr,il ne faut pas s’attirer la célèbre réplique de Voltaire
« Ces petits coquins vous intéressent, Monsieur de Voltaire
-- Vous voulez dire, ces deux grands pendards, madame »
C’est tout de même dur d’être une femme… La mienne (de poitrine), je la trouve toujours ou trop grosse ou trop petite, ou trop basse ou trop haute, ou trop ferme ou trop flasque…Mais je déteste les wonderbra, et je ne m’imagine ni avec les faux seins ni avec des seins repassés. En fait, je les adore mes nénets. Paroles de nénette!
« De plus en plus de fabricants proposent des astuces en tout genre pour soit dompter le corps, et masquer son animalité, soit au contraire l'érotiser », souligne Marie-Laure Bellon, directrice générale d'Eurovet, organisateur de Lyon Mode City.

Ce sont les mecs qui vont être ravis avec ces emballages mensongers… Encore les effets pervers du paraître…Cela ne date pas d'aujourd'hui, il est vrai. La séduction? Depuis la pomme et le serpent.
Encore une info que je n’avais pas : « Vraies ou fausses courbes... le galbe parfait est devenu la nouvelle quête du Graal. Playtex lance, cet automne, My Size : des bonnets en demi-taille, comme les souliers en demi-pointure.

La coupe parfaite est aussi une préoccupation de Marlies Dekkers qui a ouvert sa première boutique à Paris, cet été. La turbulente créatrice hollandaise y ajoute un jeu de rubans et de transparence qui incite à l'effeuillage ».Et là pas de tricherie... C'est mieux, non?
Provoqués, les mecs ! Ne venez pas vous plaindre après, les filles. Il est vrai que la lingerie Undressed est délicieusement coquine…. Sacrée Hollandaise (prix veuve Clicquot 2007) ! D’où vient l’expression, « jeter son soutien gorges par-dessus des moulins » ? Du « Plat pays », sans doute…
VENUSIA
22:14 Publié dans coquineries | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : femmes, sexe, sexy, mode, société
17/08/2007
L’Europe coquine : Et les têtes (pensantes) des « fesses chics » ?
La chronique de CLIO pour RELATIO : « Le femme est une fleur, la plus faible de la nature, mais une fleur pensante »…
Si Pascal (à Dieu ne Blaise) avait oublié l’homme et son roseau, peut-être sa boutade aurait-elle eu le même effet que le nez de Cléopâtre en plus court sur le vie du monde…Allez savoir !
Mais Pascal s’il a bien inventé la brouette (ce qui reste à prouver) en était resté à la position du missionnaire : la femme est faite pour le plaisir de l’homme et pour le péché, non pour la pensée… L’une vient de Venus et l’autre de Mars, que voulez-vous ? Rodin a fait un Penseur, non une Penseuse...
"Ainsi l'homme est si malheureux, qu'il s'ennuierait même sans aucune cause d'ennui ", disait le même Pascal. Alors, que ferait-il sans nous, l'homme ?
Allô Nietzsche ? Ici Lou… Est-il vrai que «Le bonheur clé l'homme dit : «Je veux» et le bonheur de la femme dit : «Il veut» et que «L'homme est fait pour la guerre, la femme pour le repos du guerrier.» ?

Si je délire ainsi c’est parce que je viens de lire le NouvelObs de cette semaine. Cet hebdo qui m’a fait grandir avec Brétecher me fait encore plus rire l’été que durant les autres saisons… Grand titre de la semaine : « Les philosophes et les femmes ! » C’est dans la droite ligne du débat sans fin « refondez la gauche », sans doute…
Franchement, je n’y ai pas appris grand-chose. Même Michel Onfray qui d’ordinaire sait extraordinairement parler beaucoup pour dire peu enfonce des portes ouvertes, comme si le sujet lui coupait la chique…

J’ai lu une jolie perle aussi à travers une question à Frédéric Pagès sur « Comment expliquez-vous cette résistance a la mixité de la philosophie ? »: « On peine à citer le nom de philosophes femmes, hormis Beauvoir, Simone Weil et Hannah Arendt... qui du reste n'en sont pas, à strictement parler. » Des femmes ou des philosophes, « à strictement parler » ?
Frédéric Pagès, l'auteur de «Philosopher ou l'art de clouer le bec aux femmes» (Mille et Une Nuits), qui veut en finir avec « la dictature des fumeurs de cigares de la Sorbonne (comme si les femmes, à strictement parler, étaient incapables d’apprécier et de fumer le cigare), n’a pas réagi. Prise de court, le bel esprit…
Il s’en est tiré par un petit historique (contestable) :
« Il existe peut-être une autre manière, plus féminine, de faire de la philosophie, qu'on trouvait déjà dans la Haute Antiquité sous les traits de quelques Aspasie et autres Hypathie éduquées à la dialectique, et qui resurgit aux XVIIe et XVIIIe siècles dans les cercles de discussion et les bureaux d'esprit dominés par les femmes. Ce n'est qu'ensuite, au XIXe siècle, qu'on attribue à ces lieux d'échange le nom péjoratif de «salons», et que se perd l'héritage du rôle qu'ont joué les femmes dans la culture. »
L’Obs réussit même l’exploit de nous offrir un « bêtisier » qui, au nom de la mise à l’index du machisme va donner du grain à moudre (encore) aux mecs les plus ringards « qui oublient de penser » même quand ils sont intelligents. Nous n’avons vraiment « aucune génie », nous les femmes, ces « mâles avortés », comme disait Aristote…

Mais oui, Joseph de MAISTRE : «Les femmes n'ont fait aucun chef-d'oeuvre dans aucun genre.»…
Mais bien sûr, Mister SCHOPENHAUER : «Ce qu'on appelle à proprement parler la «dame européenne» est une sorte d'être qui ne devrait pas exister. Il ne devrait y avoir au monde que des femmes d'intérieur, appliquées au ménage et des jeunes filles aspirant à le devenir, et que l'on formerait non à l'arrogance mais au travail et à la soumission.» Pourtant Adorno s’interrogera : « La femme elle-même n'est-elle pas le produit du fouet ?»
Je n’insiste pas, le « castrat » que j’ai le malheur d’être (pour mon plus grand bonheur, je dois dire…) se console en relisant ce constat d’échec de Freud qui est celui de (presque) toute l’humanité « mâle » : «Après trente ans passés à étudier la psychologie féminine, je n'ai toujours pas trouvé de réponse à la grande question : que veulent-elles au juste ?».
Mais rien Sigmund, sauf …philosopher ! Dommage que le Nouvel Obs n’ait pas songé à reprendre cette « pensée de Pascal » dans son dossier : « Se moquer de la philosophie, c’est vraiment philosopher. »

Heureusement, le même NouvelObs nous fait sérieusement réfléchir avec sa rubrique « estivale » : «Des Fesses chics » dans la rubrique (lubrique ?) « les plus belles nues »…Voilà de la vraie philosophie, où la femme sujet redevient objet,œuvre d’art. et est portée aux... nues. Elle redevient objet de désirs et fruit de mâles pensées qui n’ont que peu de liens avec la Philia. Mais c’est, aussi, de la Cul-ture…

Cela dit, j’adore aussi les photos de Guy Bourdin. Qu’une « fesse chic » le fasse découvrir (ou redécouvrir) est une œuvre pédagogique : Bourdin est l’un des traits d’union entre peinture et photo. Mais les hasards des « chemins de fer » des journaux sont tout de même parfois étranges : une femme acéphale dans un numéro sur les femmes et la pensée, c’est une vraie provoc’, non ?
« D'une paire de fesses, Bourdin a su donner une leçon d'images », souligne, en esthète pensant, Bernard Géniès. Dans le contexte du Nouvel Obs de cette seamine, c’est une leçon de (non) sens. Les institutions européennes se battent pour que l’égalité concerne les femmes et les hommes. Que d’efforts encore à déployer ! Le Nouvel Obs (qui fait nettement mieux pour la « défense et illustration » des femmes) va peut-être faire un numéro sur les femmes à « fesses chics » ET à tête choc …
CLIO
Toutes les photos de cette note sont évidemment signées Guy Bourdin
22:44 Publié dans humeur | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : femmes, sexes, philosophie, presse, photographie, mode
14/08/2007
Les Européens mariées : Yucca, caoutchouc ou « Cécilia » ?
Une révolution dans la République la plus monarchique d'Europe:
« Cécilia de l’Elysée » vedette mondiale de la « Pipolitique »
L’œil en coin de VENUSIA pour RELATIO :
On connaissait l’Europe des Princes consorts, des vraies reines (ou des fausses, simples femmes de roi), des favorites et des maîtresses (des Empires, des Royaumes, des Principautés ou des Républiques). On connaît encore mal le temps des amants (manque de parité, au sommet des Etats !). Mais la France innove.
Voici le temps de la princesse (de la République) qu’ « on » sort quand on peut et, visiblement, quand elle veut. Bientôt, on va dire « c’est une Cécilia » pour qualifier une épouse libre, de caractère, indépendante, imprévisible… C'est vrai que c'est beaucoup mieux qu si l'on devait parler de "Sarkozette", par exemple...

« Cécilia » est déjà plus qu’une femme : elle est devenue une marque (à ne pas déposer : elle n’est pas Marie-Antoinette !), un label (de qualité, of course !), dans la grande boutique de la « pipolitique ». La monarchie républicaine française va inspirer Hollywood : c’est sûr…Après Grâce de Monaco, Cécilia de L’Elysée… Et ce n’est pas du cinéma…
« Mon seul problème, c’est Cécilia », aurait dit Nicolas.
Heureux homme qui n’a d’autres soucis que son épousée, en ces temps troublés où ses seules responsabilités d’Etat tant désirées devraient logiquement oppresser …
Malheureux mâle (on est homme avant d’être d’Etat, cela n’a rien de désobligeant !) qui doit vivre en permanence, ou presque, dans une de ces angoisses matrimoniales (existentielles) qui font le bonheur des psy, la fortune des sexologues plus ou moins patentés et fournissent de bon sujets aux romanciers en quête de romances passionnées et passionnelles. L'amour-passion, c'est vivre par procuration:le peut-on quand le peuple devrait compter plus que le "pipole", comme on tente de l'écrire en français ches les "people"...
J’ai hésité, avant de consacrer cette chronique sans prétention à la Première Dame de France, jamais photographiée (en douce) dans un super marché, comme Mme Merkel achetant des oranges, jamais absente de la scène médiatique (comme les autres conjointes ou conjoints de presque tous les dirigeants européens), jamais invisible même quand personne ne la voit.
Moi, je l’aime plutôt bien et sympa, notre Cécilia (inter)nationale. Je me demande juste ce qu’elle peut bien trouver comme charmes (sans doute cachés) à Nicolas, mais je n’y peux rien, c’est à la fois physique et politique. Et c’est très personnel : c’est l’un de mes « prochains » dont je ne me sens pas proche. Pardonnez-moi si je ne peux l’aimer comme je m’aime. D’ailleurs, il doit s’aimer suffisamment lui-même pour pardonner celles et ceux qui ne l’aiment guère ou pas (Là, je dis une bêtise délibérée…Ce type de bonhomme doit détester l’indifférence).Passons…
Mais le « phénomène Cécilia » en cette époque où l’on finit par de plus faire beaucoup de différences entre Gala ou Voici et Le Monde ou le Figaro (je sais, j’exagère…) est trop devenu sociétal, donc sociologique (c’est pratique ce genre de mots pour masquer mes instincts de curieuse malsaine !).
« On » fait son « bilan des 100 jours » , comme si c’est elle qui avait été élue. « On » l’interpelle comme si elle devait rendre des comptes à des électeurs. « On » ne lui fout jamais la paix (non royale, comme dirai Hollande)…

Elle vole au secours des infirmières en se jetant dans les bras du loup Kadhafi ? Questions, soupçons, rumeurs… Elle quitte le G8 par une porte dérobée ? Interrogations, condamnations, procès d’intention… Elle est là. Pourquoi ? Elle n’est pas là. Pourquoi ? L’ « angine blanche » (que dit lui avoir filée Sarkozy) qui l’a empêchée de répondre à l’invitation de Mme Bush mais ne lui à pas interdit de s’exhiber en short le lendemain est devenue un événement dans les médias américains…et français, par ricochet. Une angine blanche, c'est quoi? une gueule de bois, une bouderie,une maladie diplomatique? Cournnement (si l'on peut dire): « Libé », aujourd’hui lui consacre couverture et dossier.
Et Santini, le Ravaillac de Bayrou, le fumeur de cigares de Hauts de Seine qui donne des hauts le cœur comme tous ceux qui se croient spirituels mais confondent hauteur et altitude dans leurs mots choisis nous fait ce matin, sur RTL un vrai festival comme les machos de comptoirs n’osent plus en faire…«Cécilia est une femme très moderne, indépendante. (…) Je suis toujours surpris de l’image qu’elle a chez les femmes, qui disent: "elle a raison, elle ne veut pas être bobonne, elle ne veut pas faire le yucca, le caoutchouc, elle veut pas être là quand on sonne, et bien c’est très bien"», a-t-il dit. «C’est vrai qu’aujourd’hui les femmes (…) partenaires de politiques ont un rôle tout à fait différent de celui de Tante Yvonne (l’épouse du général de Gaulle) ou de Claude Pompidou».
Claude Pompidou, « bobonne » ! Si elle ne venait pas de nous quitter, elle en serait morte…Mais Santini le cynique sait que le ridicule ne le tuera pas. Un vrai mec, Santi ! Un de ceux qui aiment les femmes en les méprisant sans avoir conscience qu’il les méprise.

Mais je me méprends peut-être… Je viens de lire le numéro que le magazine littéraire consacre à la bêtise … C’est à lui que je voulais consacrer cette chronique « légère » (comme la cuisine du même nom). Mais le bruit fait autour de Cécilia a coupé toute inspiration « philosophique ». Et en matière de bêtise, ce matin, sur RTL, c’était vraiment la « ligne ouverte »… La bêtise, elle s’étale, mais ne s’explique pas…
Je cite la présentation de ce (bon) dossier : « Comment la bêtise ce défaut de l’esprit, qui n’est pas toujours le contraire de l’intelligence, habille les formes les plus caricaturales de l’idéologie, pétrifie la pensée en formes creuses pour faire de l’Histoire une farce tragique ? Quand l’esprit en quête de certitudes ou d’idéal tombe dans l’automatisme du cliché et du langage, la bêtise n’est jamais très loin. De Voltaire à Raymond Aron, de Feydeau à Umberto Eco, les écrivains ont puisé à pleines mains dans cette matière inépuisable, parfois drôle, toujours désespérante. Dans un monde déserté par les dieux, c’est peut-être le sentiment de la bêtise qui a remplacé le tragique. ». Cela fait réfléchir, non?

Et encore ce passage (je ne suis pas payée du tout, pas même à la ligne…) : « La bêtise remonte à la plus haute antiquité, sans doute, comme eût dit Alexandre Vialatte, mais quiconque tente aujourd’hui encore d’enfermer la bête immonde en un concept opératoire, sinon définitif, se casse les dents »
Comme je tiens à mes (jolies dents), je crois que j’ai bien fait de me consacrer au "phénomène Cécilia" D’ailleurs, ce n’est pas un « hors sujet », comme redirait mon prof de Français... A celui-là! Un vrai mec, (comme Santini, dit géranium ou chrysanthème depuis aujourd’hui) .... Il avait (et a toujours, j’imagine) tendance à confondre, face à ses élèves du genre qu’il n’a pas, sujet et objet…Dure, dure la condition des femmes qui ne se veulent ni yucca, ni plante verte, ni pot de fleurs, mais FEMMES tout simplement...
Venusia.
19:00 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, cecilia, condition féminine, femmes, mariage
03/08/2007
Entre l’os de seiche et la baleine : qu’est-ce qu’une Européenne « normale » ?
Le clin d’oeil de CLIO pour RELATIO : Entre os de seiche et baleine…L’Europe est comme écartelée. C’est esthétique, avec des retombées médicales, bien sûr. Dans la mode, chez les couturiers et dans les agences de mannequins (bien qu’elles s’en défendent), c’est la ligne Giacometti. Avec la dictatures des régimes et la multiplications des cas d’anorexie… Les femmes ne sont pas les seules concernées :je connais un grand patron (mais oui) français qui refuse d’embaucher (ou de promouvoir) des gros. La discrimination à l'emploi par le poids! une époque à la masse...

Botticelli, Rubens et quelques autres dans les poubelles de l’histoire : ce n’est pas nouveau. Que l’obésité soit un fléau croissant c’est évident :Après les grosses américaines, voici le temps des grosses Européennes …
Mais ce sont les femmes « normales » qui finissent par se sentir anormales et s’en trouvent bourrées de complexes. Comme si minceur était maigreur.

Les femmes « normales » ? Ni maigres, ni graisseuses, mais « avec ce qu’il faut où il faut », donc avec « des seins pour des mains d’honnête hommes » (comme les miens) et des fesses sculptées ni comme des édredons ni comme des planches à laver mais comme de bons oreillers (comme les miennes). Je ne me reconnais pas dans ces clous qui défilent, avec leurs baguettes de tambour en guise de jambes, leurs os proéminents en guise de hanches, leurs fesses creuses, leurs cuisses de mouche.
Il paraît que c’est le « système pro ana ». Une vraie religion ou une idéologie, avec, comme écrit Libé, « les dix commandements des poids plume : tu ne seras jamais assez maigre, la nourriture sera ton ennemie »... Femme squelette, tu brilleras… Femme clou, tu séduiras…
D’accord, faisons fondre les « gros tas », mettons en garde contre les excès de sucre et de graisse, mais l’anorexie, il faut le redire, est une maladie pas une marque de féminité. ou un idéal...

Il paraît que la révolte gronde. En Espagne et en Italie, on a chassé des défilés de mode des grandes gamines trop effilées. Il semble que les agences de mannequins se sentent obligées de réviser leurs critères élitaires. C’est rassurant. A l’époque de la taille de guêpe, seule la taille était prise en étau, mais maintenant c’est le corps entiers qui passe au laminoir.
Mais ce devrait être à vous, les hommes, de crier, de hurler, de réclamer. Beyoncé, élue femme la plus désirable par je ne sais plus qui n'est pas une femme-fil de fer...
Des clous ! On ne peut vraiment pas compter sur vous, les mecs…on est "grosse vache" à partir de quel tour de hanches? D’ailleurs, vous aussi, vous en choppez l’angoisse du bourrelet, le complexe de la brioche, l’envie des osselets….
Entre les obsédés de la gonflette musculaire et les passionnés de la peau sur les os, on finit par ne plus avoir ce plaisir de la chair appétissante sous nos doigts de fée…
Heureusement, la mode, par définition, se démode. Ne revenons pas à Rubens. De grâce ! Mais un peu de mesure dans la minceur démesurée…Même dans filiforme, il y a forme.
CLIO
PS je suis dépassée... En lisant 20 minutes, j'apprends que la nouvelles "femme la plus belle du monde" est Drew Barrimore selon le magazine Poeple.Elle semble avoir ce qu'il faut où il faut. Tant mieux. Alors, je la reprends ici. Pour les mecs,, bien sûr.

22:05 Publié dans coquineries | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sexe, femmes, made, corps, séduction, mannequin, santé
29/07/2007
Double révolution du string: L'Europe touchée...
Un temps oublié: la culotte,victoire féministe...
L'oeil indiscret de VENUSIA pour RELATIO.
Assez ! Ne tirez pas sur la ficelle : il n’y en aura bientôt plus. Voici la première révolution du string : Le C-string… Une pièce unique, moulée, qui tient toute seule. Les américaines en raffolent (paraît-il) : les Européennes n’y résisteront pas. Elégance et discrétion. A quand le string tampon ?...
Ma copine Leila qui mange du sable dans le midi en a vu sur les plages : il offre même une excellente alternative au traditionnel bikini, parce qu’il permet de bronzer sans laisser de traces d’élastique. On n’arrête pas le progrès. Le string était une invention dont seuls les hommes sont capables :le vêtement qui déshabille. Le string C, c’et le vêtement qui met à nu. C’est strong, non ? Comme dit l’écrivain Vincent Engel, en se référant au zodiaque, chinois, nous sommes vraiment dans l’ère (l’aire) de la raie.

A propos de raie, une curiosité étymologique :la fesse, en (bas) latin « fissa », c’est la fente, la fêlure, la fissure, pas ces bosses qui encadrent la raie…Passons. Culotte, çà vient d’où, à votre avis ? Du latin aussi : culus… Rien à voir avec culte qui vient de cultus, dérivé de colere (adorer), ni avec culture : cultura… J’arrête ; cela devient cucu. Il n’y a vraiment pas de quoi se taper le cul par terre… Le ridicule ne tue pas, mais il fait tomber sur la culasse. Comme la deuxième « string-révolution »…qui déferle déjà sur le net.

Assez ! Fini de sourire, de rire (et parfois, sur des émules de Botticelli, de pleurer) sur ce string qui dépasse du jean. Volontairement, ce qui est parfois plus vilain que coquin. Ou involontairement, ce qui est toujours gênant et souvent vulgaire. Les Japonais (qui adorent tellement les fesses qu’ils en ont fait des bonbons) ont lancé le string jean. Ou le jean string, plutôt... Peu importe l'ordre:jean et string ne font qu'un.
Le string intégré au jean. J’en ai vu à la grande braderie d’été de ma (prude) ville : cela va faire fureur. Les amateurs de buzz le prédisent, n'est-ce pas Otto le chauffeur de buzz sur le site de qui j'ai piqué quelques photos promotionnelles, comme il se doit che un buzzeur…
Attention à la rentrée scolaire : le débat sur l’interdiction du string à l’école, déjà lancé avec le string-ficelle, va rebondir et s’amplifier. Après la querelle du voile qui habille la face, la polémique du string qui déshabille les fesses.
Ah ! Le string… Sur internet, où les blogstring connaissent un belle audience et où avait été lancé en 2001, j’ai lu que le « string est le graal de la lingerie ». Quelle quête ! Moi, j’ai un coté sans-culotte (héritage de mon époque révolutionnariste, sans doute)… Mais je comprends celles qui en ont fait un outil de séduction ou de provocation. Je comprends moins celles qui en font un totem de leur libération… Femme libérée, femme stringuée ? Tu parles...
Un peu d’histoire… Cette invention des années 70 est née voilà bien longtemps dans des contrées bien lointaines…
Assez paradoxalement, le string existait en effet ....avant la culotte. Son origine, remonte très loin dans l'histoire. De nombreux peuples dits « primitifs » ont porté (et pour certains portent encore) pendant des siècles ce qui pourrait être considéré comme l'ancêtre du string : une simple bande de feuilles, de branches ou de tissu dans l'entrejambe reliée à un lien autour de la taille. Des générations de danseuses exotiques ont porté ce qui ressemble à un string avec un avantage : le string sied bien aux collipyges (çà, çà vient du grec…) Mais la perfection n’est pas un produit de consommation de masse… Même dans les boites où des stripteaseuses jouent les Venus et les Aphrodite du pauvre (d’esprit) en donnant tout son sens à l’expression « la peau des fesses »
Le string d’aujourd’hui est en fait une exportation brésilienne. D’où l’appellation (non contrôlée) de « slip brésilien ». Sur les plages, d’abord. Surtout dans les années 80 où fleurissent bien des variantes, dont les tangas. Dans les années 90, il gagne du terrain : influence de la pub. Il se popularise, devient plus qu’une mode : un « phénomène de société ».Il représente aujourd'hui le plus gros du volume des ventes des sous-vêtements féminins. Banal, le string… Détrônée, la culotte !
Pourtant, (nous l’avons trop oublié !) la culotte était une conquête, un outil et un symbole de l’émancipation féminine, un de ces dessous qui ont fait que les femmes ont pris le dessus…ou presque.
« Porter la culotte » : signe d’une supériorité mâle ! Car la culotte, au Moyen Âge, n’était qu’un attribut masculin. À l’homme la culotte, les responsabilités, les décisions. Les historiens sont formels : « Au XVIe siècle, Catherine de Médicis a bien imposé le caleçon aux dames de sa cour, mais ce n’est qu’après une lutte de plusieurs siècles et l’arrivée de fortes têtes comme George Sand et Colette que les femmes ont véritablement porté la culotte. Puis le pantalon, car il s’agit bien du même combat. »
La culotte, le slip, le caleçon, les dessous - cette petite chose que toute femme juge bien naturelle aujourd'hui n'existe donc que depuis un siècle. Une exception, toutefois, (il y en a toujours) : « Les Italiennes connaissaient les caleçons longs en soie, lin ou velours dès 1510.Toutefois, une dame digne de ce nom demeurait dénudée sous ses jupes, comme cela se seyait pendant très longtemps. », explique l’historien de Sloggi (c’est de l’info, non de la pub).
Mais, je pille encore Sloggi, « au XVIIIième siècle encore, il était inconvenant que des dames portent des dessous. Ceux-ci étaient réservés aux femmes, âgées ou malades, qui craignaient le froid ainsi qu'aux servantes qui recourraient à cette protection uniquement lorsqu'elles nettoyaient les fenêtres.
Les culottes généreuses et bouffantes devinrent la mode à l'époque de la Restauration, donc dans la première moitié du XIXième siècle. Seulement, elles n'étaient destinées qu'à l'usage exclusif des petites filles.
Les circonstances qui ont fait qu'elles au moins aient droit de porter des culottes qui étaient même visibles (!) sous les jupons sont dues au philosophe Jean-Jacques Rousseau, lequel avait plaidé dans « Emile » en faveur du droit des petites filles de s'ébattre comme les garçons, donc d’être vêtues, d’une manière ou d’une «en bas ». Comme quoi, les philosophes des Lumières avaient de l’influence, plus que ceux de l’électricité…
Mais dès l'âge de douze ans, c'en était fini de leur liberté de mouvement. Elles durent quitter leurs sous-jupes et mettre désormais des jupes longues, les cuisses à nu. Ce n'est que vers le milieu du XIXième siècle que les choses changèrent. C'était alors l'avènement de la mode des crinolines, laquelle donna bien du fil à retordre.
Ah ! Ce temps des crinolines. Comment pouvaient-elles faire ? cela m’a toujours intriguée. J’ai essayé,un jour, pour un bal masqué : j’ai très peu dansé. Il est sûr qu’avec cet équipement, on tient son cavalier à distance…
« Lorsqu'une dame prenait place, le panier métallique se soulevait immanquablement, offrant une vue impudique sur les parties inférieures de l'anatomie. En revanche, si madame se courbait, l'armature se soulevait jusqu'aux hanches et découvrait le fessier. Il fallait y remédier en ayant recours à de longues gaines-culottes en coton ! », explique-t-on sur Sloggi
« Elles étaient faites en deux parties ouvertes entre les jambes et uniquement nouées au niveau de la taille. Les Anglais les appelaient « les Indicibles ». Pour les Français, elles étaient les « Indispensables », En Allemagne, c'était tout bonnement des « culottes ». L’Europe unie dans sa diversité…
Ce n'est qu'en 1928 qu'apparurent les modèles de petites culottes telles que nous les connaissons aujourd'hui et qui étaient d'abord destinées aux enfants. A l'aube de la Première Guerre mondiale, il devint de plus en plus naturel pour les femmes de porter des dessous afin de répondre à leur besoin de mouvement. De plus, les ourlets de robe avaient tendance à se rehausser, de sorte qu'une certaine protection devint de mise. Or il fallait attendre 1949 avant que le tout premier slip soit littéralement présenté au public. Effets positifs du …tennis ! Parce qu’une femme est montée au filet..
A Wimbledon, la joueuse de tennis américaine Gusie Moran est entrée dans l’histoire malgré une défaite….Elle portait une courte jupe de tennis et en dessous une culotte intégralement agrémentée de dentelle ! Il a fallu encore bien des années d’évolutions des moeurs (et des progrès dans le textile) pour la culotte ne soit plus un tabou… Et laisse sa place au string...
Une belle histoire, non ? Pour terminer cette chronique si cul-turelle, j’ai recours à un poète fabuleusement fabuliste…
« Du temps des Grecs, deux sœurs disaient avoir
Aussi beau cul que fille de leur sorte ;
La question ne fut que de savoir
Quelle des deux dessus l'autre l’emporte :
Pour en juger un expert étant pris,
A la moins jeune il accorde le prix,
Puis l'épousant, lui fait don de son âme ;
A son exemple, un sien frère est épris
De la cadette, et la prend pour sa femme ;
Tant fut entre eux, à la fin, procédé,
Que par les sœurs un temple fut fondé,
Dessous le nom de Vénus belle-fesse ;
Je ne sais pas à quelle intention ;
Mais c'eût été le temple de la Grèce
Pour qui j'eusse eu plus de dévotion. »
(photo: deux Venus, piquées sur le site spirituel de "lunettes rouges")
Eh ! Oui Jean de La Fontaine. Un texte de « Contes et nouvelles en vers », extrait d'Athénée. Aujourd’hui, nous avons beaucoup parlé du bas. Un autre jour, nous nous attarderons sur le haut….
VENUISIA
16:16 Publié dans humeur | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : sexy, sring, dessous, femmes, filles, culottes, vénus
26/07/2007
Modes d'Europe : les « mâles se rhabillent » ....
...et jettent la cravate par-dessus les moulins
L’Europe coquine et futile : La chronique de CLIO pour RELATIO
Je me suis faite avoir. Avec un titre comme çà (« Les mâles se rhabillent »), je m’attendais à des …mâles à déshabiller sur « Absolu féminin ». Et bien non : j’ai eu droit à un article très sérieux sur la mode masculine.
Un point positif qu j’attendais personnellement depuis longtemps : « Exit les corps androgynes. Les nouvelles épaules du mâle Dior ont pris de l'ampleur sous les chemises à plastron et les pantalons flottants à taille haute. »
J’attends avec impatience la suite promise par Miss Dorane qui signe cet article sur les changements de chefs dans les cuisines des grands couturiers, avec des chiffres dignes d’un journal économique. Pas très léger ni très sexy, tout çà.
Enfin, il paraît que « Bohème ou marlou, rock ou cowboy, romantique ou intello, le nouveau chic masculin ose, et n'a plus rien à envier à la mode des filles » Moi, j’adore les mecs bien fringués. Pas vous ?
Je vais surfer sur des sites de mode masculine pour en savoir plus. Et je tombe sur quoi ? Des belles photos de déshabillés. De… femmes déshabillées. Comme celle-là de Stéphanie Noelle . C’est beau. Mais je cherche à en savoir plus sur les modes masculines en Europe, moi…La parité hommes-femmes en la matière n’est pas respectée. Sauf dans des sites que je ne saurais voir. Europ e coquine, d’accord. Impudique, jamais.
J’ai trouvé un bon diaporama sur le journal des femmes qui a fait une enquête qui confirme une évidence : les femmes préfèrent les hommes bien habillés. Le contraire aurait constitué un vrai événement…. Je me suis rabattue sur le dossier de l’Express. Pas mal le diaporama Et j’ai fouillé dans le archives des rubriques masculines du Figaro. Sérieux et onéreux. Toujours très classe, Florence… « La mode masculine en apesanteur » : lègère sauf pour les comptes en banques. Pas pour mon Jules. Mais sur des buches de bois....
Il est vrai que pour la mode 2008, je suis en retard : En juin, je ne collaborais pas encore à Relatio.
Vous me direz que j’aurais pu faire cette chronique sur les cravates :les administrations italiennes viennent de recommander de travailler cols ouverts pour économiser l’énergie en ralentissant la climatisation. Cà, c’est un événement. Et un bon chroniqueur, Laurent Greilsamer, a fait dans le Monde un billet qui n’ a rien de futile sur la cravate abandonnée.

« Le corps semblait exiger d'être drapé, ceinturé pour affronter le regard des autres. L'étoffe faisait office de bouclier ; chemise et veste pouvaient passer pour une armure ; la cravate pour un protège-coeur, ultime trace de ce foulard porté par les mercenaires croates (prononcer "cravate"...) au service de Richelieu » Eh ! Oui toute une histoire, la cravate…
Mais aujourd’hui, « la cravate est dédaignée et l'homme moderne s'en va de par la ville de plus en plus dépenaillé. Plus de cravate, plus de chemise ! Bref, une tenue de plus en plus relaxe et... déshabillée ».Moi, les cravates m’ont toujours fait sourire : c’est un truc en rapport avec une virilité condamnée à la discrétion ou manquante, non ? Et encore des histoires de noeuds..
Greilsamer estime « L'homme moderne, qui ne s'est jamais senti aussi invulnérable, accepte de se montrer cou nu. Il s'agit littéralement d'une révolution vestimentaire aux allures d'exercices "spirituels" pour apprendre la simplicité, le dépouillement. » Du mysticisme dans le cou ! Cà, je n’y avais pas pensé….
« Ce sont probablement les Indiens qui ont lancé cette mode en diffusant largement dans le monde des chemises d'été à col ras. Les Iraniens ont accentué la brèche en bannissant la cravate après la révolution de 1979. Trop occidentale, trop bourgeoise et mécréante ! D'où le succès dans les milieux conservateurs de Téhéran de la chemise à col clergyman. Ouvert, bien sûr. Qui a dit que les courants de la mode sont futiles et sans signification ? »
Moi, je vais retrouver mon homme. Ce soir, je le vois bien nu. Avec une cravate pour seul vêtement… Allô Docteur, c’est grave ? Mais non, il paraît que c'est un fantasme courant...
02:59 Publié dans coquineries | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : sexe, femmes, hommes, mode, europe, coquinerie
20/07/2007
L’Europe coquine de Relatio
Si les paradisiers nous faisaient danser…
LA CHRONIQUE DE VENUSIA
Erotisme… « L’Europe est sexy ou n’est pas », écrivait Clio-la-zappeuse avec tact en reprenant une formule de Daniel Riot qui a, quand il parle d’Europe, des envies de se déguiser en taureau. Nom de Zeus !
C’est vrai que enlèvement et ravissement se font écho. Est-ce pour cela que les dragueurs des années 50 (si j’en crois ma grand-mère) disaient « lever » une nana au lieu de « ravir » une fille. Tu parles, Nestor !...
Les tombeurs oublient que ce sont eux qui tombent, en croyant nous « lever ». N’est pas notre sexe à pile qui leur fait perdre la face ? Oh ! Je ne le sais que trop:les croqueuses souvent se font croquer… Moi, je n’aime pas les dragueurs d’aujourd’hui. Je les trouve empruntés, un peu cons, quoi…Je regardais sur la Cinq un « docu » (pas un doc cul) sur les paradisiers.
Voilà des oiseaux qui me rendraient volages. Une parade des paradisiers : paradisiaque ! Rien à voir avec la vanité du
paon: spirituelle, leur roue d'amour...Je craque mon bel oiseau. Je m’envole. S’envoyer en l’air avec un paradisier, c’est de l’art. Enfin, çà doit l’être. Aller savoir…
Les grands couturiers devraient les regarder ces oiseaux du paradis. Quel plumage ! Des robes du soir. Avec leur tête couverte par la queue et des mouvements qui rendent bien banales les plus belles de nos pavanes de mode. Classe. Et sexe.
Mais oui, sexe ! Comme quoi, le plus sexy n’est pas toujours le plus déshabillé. C’est pour cela que j’adore Klimt : il sait habiller les femmes, lui. Sans doute parce qu’il a appris à les déshabiller. Tout un art.
Mais quelle idée de commencer cette chronique sur l’Europe coquine par les oiseaux d’ autres continents… Il est vrai que je suis un peu secouée. Avant de me mettre au clavier, j’ai découvert que « café Babel » que je ne connaissais que comme un site très sérieux est un « bar où l’on monte »…
Ils ont un étage, un blog (presque sous clef), EUROTIK (pardon EUrotik) ces jeunes gens sérieux qui poussent le vice à parler de cul sous la rubrique « société ».
J’ai regardé le menu, bien sûr: varié. J’ai mis mon œil dans les trous de serrure. C’est fait avec finesse. Vous me suivez?

« Sea, sex and sun ? Pour l’été, découvrez quelques extraits épicés de notre blog EUrotik : business des sex toys, racolage politique ou pubs coquines de la Commission sans oublier une enquête sur le succès intemporel de l'échangisme en Europe ». Sans oublier, non plus des pages spéciales, du type" Parlez- moi d'Amour"
Je passe sur des sujets déjà abordés sur Relatio comme la mode des sex toys (il faudra que j’essaie : j’en ai vu avec des plumes imitées de celles de paradisiers !) ou sur les pubs « coquine » de la Commission (qui ont un joli succès sur le web, toujours).
Mais l’enquête sur l’échangisme est pleine d’enseignements : le marché commun nous poursuit, c’est clair. Une « Union sans cesse plus étroite », avec élargissement et renforcement. Quel programme.
Enfin, l’équipe de Café Babel a raison : c’est la saison d’explorer des sujets « sea, sex and sun »…
Ils sont fascinés par les pommes et le cerises, nos amis babéliens. Croquer n’est pas pêcher.
Moi, je vais rêver à mes paradisiers…
Plus sérieusement,c'est bien:
01:22 Publié dans coquineries | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : sexe, coquineries, femmes, sexy, europe, érotisme, klimt
14/07/2007
Pub ? Com ? Info…et expérience : Yves Saint-Laurent, en direct,sur ce blog
Un événement exceptionnel et sans précédent va se dérouler sur internet (et sur ce blog, en particulier, grâce à la fenêtre qui est en haut,à gauche de cette page d’accueil) : le shooting de la nouvelle collection Yves Saint Laurent « Edition 24 » sera filmé en direct pendant 24 heures du 15 juillet à 12 h 00 au 16 juillet à 12 h 00, heure de Londres.
Une collaboration unique entre Stefano Pilati et Nick Knight. Le 15 juillet, SHOWstudio présentera en direct pendant 24 heures le shooting de la collection Yves Saint Laurent « Edition 24 ». Shooting réalisé par Nick Knight sous la direction artistique de Stefano Pilati. Le mannequin sera Jessica Miller.
Ce tournage en direct sera disponible à partir de ce blog .
En attendant, ous pouvez d’ores et déjà cliquer sur la fenêtre YSL, quand elle apparaît, et explorer le site qui y est relié. Bonne découverte… De belles surprises en photos et vidéos.

Ce concept innovant de communication interactive en ligne est une première. Je fais la même expérience sur Relatio, évidemment...
05:13 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pub, web, blogs, internet, mode, femmes
12/07/2007
SELECTION DU JOUR SUR RELATIO
>>> Concurrence : « Bruxelles » paiera…
>>> Quelle Union méditerranéenne ?
>>> DSK, candidat européen au FMI
>>> Djibouti : Des vérités « sales »
>>> L’Europe coquine : "Spécial femmes"
>>> MODE: Images de défilés
03:51 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, europe, femmes, sexe, mode
03/06/2007
STRASBOURG: EN FINIR AVEC LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
Une journée européenne de confrontations d'expériences et de réflexions pendant laquelle Daniel RIOT, journaliste et vice-president de DpJ, animera une table ronde

A L’EGARD DES FEMMES,
Y COMPRIS LA VIOLENCE DOMESTIQUE
Palais de l’Europe Salle 1
Strasbourg, 5 juin 2007 (DE 9HEURES A 16 HEURES)
LA VIOLENCE CONTRE LES FEMMES:UNE AFFAIRE QUI CONCERNE LES HOMMES. A LA MAISON, AU TRAVAIL, DANS LA RUE ET AILLEURS...
Au cours de cette journée, Daniel RIOT de RELATIO (et vice-président de DpJ) animera une table ronde avec:
· Mme Gemma GALLEGO-SANCHEZ, Juge, Madrid, Espagne
· Mme Funmi JOHNSON, Ministère public (Crown Prosecution Service), Royaume-Uni
· M. André KONZE, Chef du Programme « Police et Droits de l’Homme au-delà de 2000 » du Conseil de l’Europe et ancien Chef de la Police de la ville de Hagen, Allemagne
· Mme Rosa LOGAR, Centre d’intervention contre la violence domestique (Vienne, Autriche) et réseau WAVE, membre de la Task Force du Conseil de l’Europe pour combattre la violence à l’égard des femmes, y compris la violence domestique
· Mme Tracy MORRISON, Chef de Programme, Tribunal spécialisé en matière de violence domestique, Her Majesty’s Courts Service, Royaume-Uni
· Mme Angela NAKE, Association européenne des femmes juristes, Compagnie juridique Menz et associés, Allemagne
LA CAMPAGNE DU CONSEIL DE L'EUROPE >>>>>>>>>>>>
En Europe, 12% à 15% des femmes sont quotidiennement victimes de violences domestiques
Le Conseil de l’Europe, organisation pionnière dans le domaine des droits de l'homme en Europe, a décidé qu'il était temps que cela cesse. Il a lancé une campagne dans ses États membres pour criminaliser la violence domestique, garantir un soutien aux victimes et favoriser un changement de mentalité afin que les violences conjugales à l’encontre des femmes ne soient plus tolérées. Nous avons tous un rôle à jouer. Ce site illustre ce qui se fait et les endroits où la violence contre les femmes peut être combattue. Cela vous concerne, vous aussi.

>>>>> Les Parlements unis L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe et les parlements nationaux s’engagent dans la campagne. Des parlementaires de votre pays coordonnent et mettent en œuvre diverses initiatives. Pour savoir comment votre parlement national participe à cette campagne, visitez notre site.
>>>>> Les gouvernements des Etats membres du Conseil de l’Europe ont adopté en 2002 une Recommandation sur la protection des femmes contre la violence. En outre, ils ont mis en place en 2006 une Task Force afin d’évaluer les progrès accomplis au niveau national et de formuler des propositions d’action dans ce domaine.
>>>> Villes et régions d’Europe mobilisées Le Congrès du Conseil de l’Europe contribue, par sa dimension locale et régionale, à la campagne. L’objectif principal est d’associer de manière active les villes et les régions à la lutte contre la violence domestique. Pour savoir comment votre municipalité ou région peut participer à cette campagne, visitez le site.
23:03 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, société, femmes, violences, droit, justice